La nouvelle saison des roses approche à grands pas. Même avec une météo relativement clémente en février, le temps froid n’est pas systématiquement prêt à nous quitter. Il faudra attendre encore un peu avant de jouer au sécateur ou pour enlever d’éventuelles protections d’hiver autour des rosiers.

Profitez dès maintenant pour faire le tour du jardin, afin de planifier d’ultérieurs perfectionnements, d’observer et de réfléchir comment réaménager les parterres pour la nouvelle saison.

Les cours de taille de rosiers. Dans le contexte de la pandémie Coronavirus et soucieuse de la santé de leurs membres, les cours de taille de rosiers habituels que donnent les asbl sont annulés. Maints ouvrages ou réseaux sociaux vous proposent conseils professionnels et vidéos qui renseignent sur les gestes d’entretien de vos rosiers. Tailler ses rosiers n’est pas sorcier !

Assurez-vous que vos sécateurs, outils de base pour la taille des rosiers, et le coupe-branches soient bien aiguisés. Nettoyez et stérilisez régulièrement vos outils pour éviter la transmission de maladies fongiques. Quelques goutes d’huile sur les ressorts et articulations de ces accessoires sont utiles.

Vêtements : Qui dit roses dit épines! Portez des vêtements épais et résistants. Des gants de jardinage renforcés évitent que les épines ne meurtrissent doigts et mains. Ayez le vaccin tétanos en règle.

Quand ? Lorsque les forsythias commencent à fleurir (ou changent du vert tendre au jaune), c’est le moment idéal pour tailler les rosiers remontants. La taille stimule la croissance de nouvelles branches vigoureuses et sert à aérer la plante, en vue de prévenir les maladies fongiques.

Les vivaces, compagnes indispensables des rosiers, après plusieurs années risquent de devenir trop envahissantes. Les racines du rosier n’aiment guère la concurrence. Il est conseillé de dégager le contour du rosier à 40 cm et de diviser les racines de la vivace pour ainsi permettre un bon développement de la Reine des fleurs.

Enfin, vient le moment de prendre soin du sol. Ameublir la terre est un des travaux classiques au printemps. Veiller à ne pas trop piétiner la terre, surtout lorsqu’elle est trempée. En piétinant le sol, on réduit l’air à disposition des microorganismes, responsables de la transformation de matières organiques en substances assimilables pour les plantes. Nettoyez, enlevez les feuilles mortes et enfouissez avec une fourche un engrais organique pour rosiers. A propos: le fait d’ajouter un activateur de sol à l’engrais stimulera les micro-organismes bénéfiques à la bonne croissance et à la santé de vos rosiers.

Couvrir le sol pour conserver l’humidité et pour éviter les mauvaises herbes. Les parterres de roses, bien en équilibre avec des vivaces n’ont pour la plupart du temps pas besoin d’un paillage. Evitez surtout d’épandre des écorces de pin dans vos parterres de rosiers. Par contre, les coques de cacao par leur pH autour de 5,7 sont un excellent paillis. Mais – ATTENTION: les cosses de cacao contiennent de la théobromine, comme le chocolat. Cette substance peut s’avérer toxique en cas d’ingestion par votre chat/chien! Depuis quelques années, un nouveau produit régional a fait son apparition pour couvrir le sol des potagers et parterres ornementaux : le paillis de miscanthus, un couvre-sol au pH neutre et dont la couleur claire réverbère les rayons solaires brulants et desséchants.

Tous ces travaux nous occuperont jusqu’en avril. Par la suite, les premières floraisons, notamment celles des rosiers botaniques précoces, nous séduiront par leur floraison exubérante. Profitons-en pleinement !

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